lundi 31 mai 2010

2 semaines, c'est long...

Hé oui, on ne le dira jamais assez, mais deux semaines sans courir, c'est long ! Très long ! Et puis, ça fait mal, très mal, à la brioche... Alors, ne nous endormons pas sur nos lauriers (encore faudrait-il en avoir qui plus est...) et au boulot !

Deux semaines donc, sans sport du tout (a par le foot à la télé, mais est-ce que ça compte vraiment ?), pour me remettre d'aplombs après l'enchainement Marathon de Paris - Trail des Cerfs. Non pas que j'étais à bout, où que ça me paraissait indispensable, mais plutôt qu'après une prépa calamiteuse, je me suis dit qu'il fallait souffler un peu. Bref. Ces deux semaines sont derrières moi, maintenant, place à la forêt, aux bosses, à la piste, aux sorties longues, bref, place à la prépa Templiers, mon défi de l'année.

Deux semaines sans sport donc... Enfin sans sport, ce serait oublier Thomas (mon frère) et son nouveau VTT qui sont venus nous rendre une petite visite ! Alors, dimanche matin, reveil à 8H en croisant les doigts pour avoir beau temps et c'est parti pour une grande ballade !
Route de Bailly - Grand Canal - Pièce d'eau des Suisses - "Forêt le long de la N12" - étangs de la Minière - Forêt de Bois d'Arcy

Nous voilà donc parti à 9H, casqués, Isostarés, shortés avec nos couches, prêts quoi ! Une petite partie de la  route de Bailly pour allé ensuite directement sur le grand canal. Partie globalement plate et large. On avance bien, bon, petite frayeur avant d'enquiller sur la pièce d'eau des Suisses, bah ouais, je voulais tourner à droite, mais un peu violemment ! Beau réflexe de Toto, on sait que ces freins sont efficaces maintenant !
Toto et son t-shirt invisible au départ. Sur quelle photo je l'ai prévenu ??? :)

Première montée pour passer au dessus de la voie ferrée, puis petite descente avant une longue montée vers la forêt. Toto prends la tête, il a l'air serein le bougre ! Je lui cris le trajet, que j'ai déjà fait deux fois avec mon copain Fifi. On passe devant le fameux point de vue sur le Château, où je fais un mini pause histoire de retirer une de mes trois couches ! Ensuite une belle descente bien grasse, avec des virages. Quelques VTTistes, mais le temps maussade permets d'éviter le monde habituel du dimanche matin. "Qui descend doit remonter" (proverbe VTTiste), je préviens Toto qu'elle est sévère, et il a encore un peu de mal à se caler sur la bonne vitesse, ce qui fait que je le dépasse peu avant la fin de montée. Elle fait mal celle-là ! Ensuite, c'est un chemin plat et roulant qui nous ramène sur St Cyr et l'Epi d'Or. On prends ensuite un single track bien sympa qui longe la base militaire. Chaque fois que je passe là, je me dis qu'il faudrait que j'y revienne courir... A faire ! On s'éclate bien sur ce chemin, avec quelques troncs, de la boue... Une belle descente et c'est la pause miamiam !
Les étangs de la Minière

Ensuite, encore une belle montée, et on longe les étangs. Le chemin passe bien, même si je me gourre un peu à un moment. On en sera quitte pour un petit tour dans les orties et un petit détour... :)
Retour sur l'Epi d'Or, et on décide de prolonger un peu en passant par le petit chemin qui longe sur les rails, dans Bois d'Arcy. Cassant à souhait, mais on commence nous aussi à être cassés ! Retour au bercail, après une bien bonne ballade !

 


mardi 18 mai 2010

Un doigt de pied dans l'Ultra

Samedi, 18H :
Je tourne un peu en rond. Mélange de stress, d’impatience, de curiosité, et un peu de peur aussi. Après avoir préparé des « gatosports » maison (pas très bons d’ailleurs) pour le petit dèj, je décide d’aller préparer mes affaires. Normalement, la pluie devrait nous épargner, mais avec un départ à 7H du mat’, il risque de faire encore frais. Je blinde donc mon sac : mon t-shirt sans manche habituel pour les courses, un manche longue, 2 manches courtes, short, pantalon, casquette (of course !), chaussures… Plus des affaires de douches, des affaires pour me changer, mon Camel back, et toute ma bouffe : pate de fruit, compote, barres de céréales, Tucs, Sporténine et Isostar ! Si j’ai faim avec tout ça…


Samedi, toujours. 22H30 :
Bon, il serait temps d’y aller là… Réveil à 4h45 un dimanche matin, faut-y être c**… C’est parti au lit, à reculons. Pas envie de dormir. Plutôt envie de courir. C’est bon signe non ?


Dimanche, (enfin !), 4H45 :
Quand faut y aller… Le lever est dur, la nuit a été courte et très agitée. J’ai les jambes dures, mais bon, je me fais pas de souci, c’est dans la tête tout ça. Et la tête est motivée. Direction le p’tit dèj, où je pioche dans le super granola maison de Solen et dans mes pas super gatosports. Le tout accompagné d’un thé bien chaud au miel ! Après avoir mangé, je m’habille. Je vérifie rapidement mes affaires, mais je ne me fais pas de souci. Il est l’heure, il faut y aller, direction La Queue Lez Yvelines. Je commence à connaitre l’endroit, point de départ de plusieurs courses auxquelles j’ai déjà participé : le 20Km du Trail des Cerfs et le Marathon des Yvelines, tous deux l’année dernière.


Dimanche, 6H15 :
Le coup de feu est pour dans ¾ d’heure, je suis serein. Je récupère mon dossard, ce sera le 956 pour cette fois ça. Je regarde les autres coureurs, je me sens « petit joueur » par rapport à eux. Un peu l’impression de ne pas jouer dans la même cour… Mais si je suis là, c’est pour moi, pas pour eux. Alors je m’installe dans un petit coin, et commence à déballer mon paquetage. Toujours indécis sur la tenue idéale, je fais plusieurs essais. Je ne me pose pas de question pour el bas, ce sera short. Le haut, je finis par me décider pour une triple épaisseur ! Mon sans-manche « moulant » ^^, un manche longue assez fin, et mon manche courte « Trail des Cerfs 2009 » par-dessus, le dossard accroché dessus. Au pire, je pourrais m’arrêtais enlever le manche longue si j’ai trop chaud, mais je veux surtout éviter d’avoir à défaire le dossard pour le transférer d’un t-shirt à l’autre pendant la course. Je sors ma casquette, et là, je me crois retourné en enfance, quand arrivé en colo je trouvais un mot de ma mère dans ma valise ! C’est en effet un petit post it recouvert de mots gentils de la part de Solen. Ca me fait trop plaisir. Alors que je viens de lui envoyer par sms mon numéro de dossard pour qu’elle le mette sur mon blog (merciiii beaucoup !), je lui en renvoie un pour la remercier. Hop, je glisse le petit mot dans le Camel back, je ne suis plus à 10g près, et ça me réconfortera pendant les moments difficiles… Bon, le bonhomme est près ! Les tétons protégés, les pieds nokés, un sporténine avalé. Le Camel back maintenant… J’ai remplit la poche à eau avec quasiment 2L d’eau. J'ai un petit sac avec couverture de survie, pansements, Commpeed, que je prends sur mes trails depuis l'Origole. Un T-shirt, un coupe vent, des barres de cérélaes, deux comptes, des pâtes de fruits à foison... Bien chargé le garçon ! Mais c'est l'heure d'aller écouter le briefing... 
 

Dimanche, 6H55
Un petit groupe (120-125) se presse sur la piste, et écoute les deux bénévoles. Rappel des consignes de sécurité, du balisage, et de l'unique barrière horaire : 3H30 pour passer le 25eme. Les coureurs arrivant en retard seront déroutés sur la fin du 35Km. Ok, ce sera donc un premier objectif qui parait vraiment jouable.
Dimanche, 7H
Attention, top départ ! Je me place directement sur la dernière ligne. Impatient d'en découdre certes, mais surtout pas envie de partir trop vite. Je me dis qu'en me mettant derrière et en suivant ce rythme, je devrais pouvoir partir tranquille. On part donc, je suis sereinement dans le top 10 en partant de la fin, mais pas de souci, je suis à ma place. Le premier kilo, plat, est fait en 6'25". Après 1,6Km, petit bouchon, pour entrer dans la forêt. Ça commence à monter doucement sur environ 600m, je continue à courir en faisant attention à mon souffle. Je reste à quelques dizaines de mètres et à une dizaine de coureur du vélo balais, sur mon petit rythme. Je cours tout seul, j'entends deux mecs parler derrières, ils ont l'air marrant, mais je n’ai pas envie de ralentir, faut pas déconner non plus ! Le parcours reprend quelques portions du marathon que je reconnais. Quelques montées, quelques descentes, surtout sur du bitume, pendant lesquels je garde le même rythme.




On entre dans la forêt, et les chemins se font plus étroits. Haaaaaa, le trail commence ! Le parcours est vallonné pour le moment, mais sans grosses difficultés, je cours donc tout le temps, sur des allures oscillantes entre 6'10" et 6'20". Tranquille et constant, la bonne formule (enfin j'espère !). Je sens que quelqu'un revient sur moi. Dans une petite montée étroite, où je ralentis, je lui propose de me pousser pour le laisser passer. Il me répond « non  merci ». On continue donc comme ça, et je me dis que ça risque de durer longtemps. J’ai envie de discuter un peu, mais bon, pas évidement, c’est assez étroit, un peu cassant, je me dis que c’est pas le moment... Première difficulté, je commence à marcher. Je relance sur le plat ou en descente, avec toujours ce coureur collé aux basques. Au final, ça me fait augmenter légèrement le rythme, ce n’est pas plus mal. On remonte d'ailleurs sur un traileur à bâtons, maintenant en ligne de mire. Arrive une grosse montée, je prends une petite barre de céréale en marchant, le repas commence ! Je suis dans mes pensées, et j'avoue que je ne fais pas trop attention aux rubalises, surtout avec ce traileur quelques dizaines de mètres devant. D'un coup, j'entends mon suiveur qui m'appelle. A ouais, bien vu, il fallait tourner à droite... Par contre, aucune trace du mec qui nous précédait. Je crois bien qu'il a tracé tout droit lui aussi... Demi tour (wouha, au moins 3 mètres en rab ! :), et nous voilà cote à cote. J’en profite donc pour commencer à taper la discute. La course, le rythme, les Templiers (il l'a fait deux fois), tout y passe. Il prend maintenant des relais et me prend systématiquement quelques mètres dans les descentes, mais je reviens tout de suite sur lui sur le plat. Tout roule, je suis bien, il fait beau, mais encore un peu frais. J'essaye de me faire plaisir sur quelques petites descentes en allongeant la foulée, mais je reste calme. C'est là qu'arrive le premier ravito ! Hop, 16Km600 en 1H48min (6'38" au kilo en moyenne). Comme prévu, je prends mon temps. J'enlève mon Camel, prends un verre de coca, mange quelques Tucs. Je laisse les bananes, oranges et autre pain d'épice pour les autres... Je prends le temps d'envoyer un petit message à Solen, histoire de la rassurer "16ème kilo en 1H49, tout va bien !". Je reprends mon sac, et là, mauvaise surprise... La "tétine" a trainé dans la poussière, youhouuuuu. Ca m'apprendra à faire gaffe à mon matos... Petit lavage dans un verre d'eau avant de repartir, mais bon, la première gorgée sera spéciale... Aller, plus que 23 kilomètres avant le prochain ravitaillement !




Mon nouveau pote m'a attendu, alors, on repart ensemble. On rattrape encore un gars ou deux, au fur et à mesure, mais bon, vraiment doucement. Et puis, on nous double pas, c'est déjà ça de pris ! ;) D'ailleurs, on a un nouveau pote, on est trois maintenant ! Arrive le 20ème kilomètre, premier (et seul !) Check Point du parcours : 20Km en 2H16min, 105/120 (soit 6'46" de moyenne).
Du 20 au 26eme, le parcours est relativement plat. Je les avale bien (6'24" en moyenne dont un en 5'59"). Bien sur, je commence à sentir les jambes, mais c'est encore bien gérable. Je continue sur le même rythme, marche en montée, je m'alimente bien et je bois régulièrement. Je prends mes distances sur mes deux compagnons à la faveur de longues montées (mais pas trop raide) sablonneuses et de quelques descentes rocailleuses. J'arrive vers le 30eme, encore une longue montée de sable en pente douce. Je croise deux promeneurs, les saluts. Le monsieur me demande "vous en êtes à combien ?". "Déjà 30 kilomètres de fait ! Mais il en reste encore 20 !". Il n’en revenait pas ! Bon, bah c'est pas tout ça, mais j'ai une montée à finir moi... Elle semble encore bien longue, et je suis tout seul. Du coup, je sors de mon sac du ravitaillement pour remplacer ce que j'ai déjà consommé, et j'en profite pour lire le message de Solen reçu peu de temps après le premier ravito. Elle m'encourage et pense à moi, cool !


 
Devant / Derrière - Si, je vous jure, ça monte (doucement) - 30eme kilomètre, 3H25

Les cuisses tirent, mais je sens surtout les abducteurs... Sinon ça va ! J’ai un peu chaud, mais il y a un peu de vent. Je remonte les manches du t-shirt, car j’ai peur d’avoir froid en l’enlevant, alors, je test comme ça. Et je resterais ainsi jusqu’à l’arrivée.
Commence un long périple solitaire, sur des allés larges et roulantes. Quelques montées aussi, histoire de s’amuser un peu. Et arrive la meilleure portion du parcours, environ 1,5 à 2 kilomètres de single track en sous bois, bien cassant. Les bruyères commencent à pousser, le sol est souple grâce aux épines de pins (qui cachent quand même quelques cailloux et racines)… Un vrai régal. Vraiment, à ce moment là, je me suis juste senti super heureux d’être ici quoi… Je remonte d’ailleurs rapidement un coureur qui n’a pas l’air bien, ce qu’il me confirme. Je lui propose même à manger (avec tout ce que j’ai dans le sac…), mais il lui en reste. Juste, il n’en peut plus, et il reste encore de la route… Je le distance rapidement, et remonte sur un autre coureur. Pourtant, je n’ai pas augmenté le rythme. On continuera ensemble, en discutant de nos expériences : il revient de blessure et à fait le Marathon des Sables « dans sa jeunesse ». Wouhaaa, trop la classe ! On a maintenant rejoint le tracé du 20Km, je reconnais certains endroits, mais je n'arrive pas à anticiper sur les difficultées à venir. Je reconnais néanmoins qu’on approche du deuxième et dernier ravitaillement, normalement au 39eme. Bizarre, mon GPS m’indique 36,5… Je prends une nouvelle fois mon temps, lecture du message de Solen, envoi d’un autre. Les bénévoles (très gentils, comme d’habitude ;) nous confirme qu’il reste 11 bornes. Plus qu'à gérer maintenant, le plus dur est fait... Après avoir une nouvelle fois avalé coca et tucs, on repart à deux. Rapidement, mon compagnon tarde à relancer sur le plat, et je me retrouve encore tout seul. Il y a quelques cotes bien casse-pattes dans ce secteur, puis des chemins plus larges et plats. Je franchis le kilomètre 42,195 tout seul, un grand sourire aux lèvres…Je fini par remonter un nouveau traileur. Encore une fois, on discute un peu, le temps passe plus vite et la relance est plus facile. Plus que quelques kilomètres, je déroule maintenant.




Une nouvelle fois, alors que je relance gentiment après une cote, je me retourne et vois qu’il ne suit plus. Il me lance un « A tout à l’heure, moi j’en peux plus ». Je reconnais les chemins par lesquels nous sommes passés à l’aller, c’est du bon ! Du plat, puis une longue descente en pente douce un peu piégeuse (à cause des racines, des cailloux et de la fatigue) au bout de laquelle je doublerais encore deux personnes. Allé, 1 kilo, 2 maxi et c’est fait. J’ai même un nouveau traileur en ligne de mire, mais il recommence à courir et je n’arriverais pas à revenir sur lui. Le stade est là, plus qu’un tour de piste… Bouclé !
48,5 Km en 5H47 (7’09’’kilo – 8,4 Km/H – 97/120)


Un peu fatigué quand même... :)


Le premier fini en 3H58min49sec et la première féminine (16eme) en 4H31min03. Un autre monde…

Voilà, j’ai finis mon premier ultra. Petit ultra, certes, surtout qu'au final, on n'atteint pas les 50Km. J'ai d'ailleurs l'agréable sensation à l'arriver de me dire que j'aurais pu continuer encore quelques bornes. Mais il faut bien commencer par quelque chose ! Et je suis super content de ma course. Clair que le rythme est pas fabuleux, mais je suis sous les 6h, chose que j’avais en tête sans être vraiment un objectif. J’ai relancé après toutes les montées, courant sur le plat et dans toutes les descentes (contrairement à mes trails précédents), et j’ai vraiment eu le sentiment de maitriser mon rythme et d’avoir pris du plaisir. Etre là, enfiler les kilomètres sans me soucier du chrono final, en essayant de gérer mon effort dans les montées et mon alimentation, en discutant avec les autres concurrents... Le lendemain, quasiment pas de courbatures, mais les articulations un peu grippées. C’est maintenant globalement rentré dans l’ordre, mais ça ne va pas m’empêcher de m’offrir deux semaines de repos avant de me replonger dans l’entrainement, avec mon premier vrai ultra en ligne de mire, les Templiers en octobre.



Enfin, bravo à Patrick Buthier qui boucle le 35Km en 3H10 (5ème V2H). Bravo aussi aux Rumba alignés sur le 20 : Aurélie et Philippe qui mettent 1H59min59 et Anne et Valérie en 2H07 ! Le CR, c'est ici !
Par contre, pas bravo à Jonath qui n'est que3ème sur le 20Km, en 1H27min40sec ! :)

dimanche 16 mai 2010

Numéro de dossard

Voilà le numéro de dossard de Morgan pour le Trail des Cerfs : 956. Vous pouvez le suivre ICI.
Pour les nouvelles, il est passé au 16ème kilomètre en 1h49 et tout allait bien.

Solen, presque journaliste de sport :)

vendredi 14 mai 2010

Retour sur l'entrainement

Je vous avais laissé le dimanche 2 mai, avec une sortie de 26Km et deux grosses semaines. Comme prévu, j'ai largement relâché ces deux dernières semaines, d'une part parce que je sentais que j'avais du mal à digérer la brusque montée en charge sitôt après le marathon, d'autre part parce que je cours le Trail des Cerfs dimanche matin.

C'est donc avec seulement 3 sorties (dont une très courte cette semaine, faite dans le froid et sous la pluie) que je vais me présenter au départ dimanche matin (et puis avec une session foot-rugby jeudi matin mais chut !) !



Du léger donc, mais je ne me fais pas de souci. Je préfère aborder le trail comme cela qu'on ayant continuer à forcer. En parlant du trail, si vous ne savez pas quoi faire dimanche matin, n'hésitez pas à aller faire un tour sur le site de l'AESN, où seront mis en ligne en temps réel les temps de passage aux deux Check Point présents sur le parcours !

C'est ICI ! Je ne connais pas mon numéro de dossard pour le moment, mais je l'enverrais à Solen pour ceux qui sont intéressé, et de toute façon, j'aurais mon portable sur moi, alors, n'hésitez pas à m'envoyer un petit message... :)

samedi 8 mai 2010

Et après ?

Qu'est ce qui se passe après ce fameux 42,195ème kilomètre ? La route s'arrête ? Les jambes ne répondent plus ? On passe dans une autre dimension ? On devient fou ? Ou au contraire on devient sage ? Ou peut être qu'il ne se passe rien du tout...

Pour le savoir, ou plutôt pour avoir une piste de réponse, je serais sur le 50Km du Trail des Cerfs dimanche 16 mai.

Je serais donc au départ à l'aube (7H...), prêt à vivre une nouvelle expérience pédestre ! Sans objectif, si ce n'est me faire plaisir, découvrir, et tester quelques aliments en vue de préparer (déjà !) les Templiers. A se mettre de nouveau sous la dent, on trouve des Tucs et de la compote. En plus, après avoir le lu CR du marathon d'Annecy de l'Amiricoré, j'ai acheté de la "Sporténine". Ce sont des petits cachets homéopathiques qui sont sensés favoriser l'action des muscles et surtout retarder l'apparition des crampes.


Mes premiers pas dans "l'ultra", même si ce n'est qu'un petit. J'y vais en mode balade, pour profiter du beau temps (je croise les doigts), du parcours et des kilomètres. J'y vais pour prendre mon temps.

dimanche 2 mai 2010

Semaine... fatigante !


Une fois n'est pas coutume, je commence par la récap de la semaine. Une bonne semaine, avec 70Km et 1800D+ sur 5 sorties. Plutôt content, même si ce matin, la sortie longue a été un peu dure... Retour sur la semaine.

Lundi :
A quoi voit-on qu'on s'est intégré dans un nouveau boulot ? Quand on s'incruste pour faire du sport le midi bien évidement ! Et voilà, c'est donc chose faite depuis cette semaine. J'ai accompagné un collègue au parc de Sceaux. Super beau, assez grand, et un revêtement souple ultra agréable à courir ! En plus, le temps était vraiment beau... 11,8Km en 1H02 plus la digestion, j'avoue que l'heure de 14 à 15 a été quelque peu difficile, surtout qu'elle était consacrée à lire de la doc !!!

Mardi :
Mardi soir a marqué mon retour sur piste ! Au programme, 10x400m. Un peu en mal de repère, je suis parti avec pour objectif de faire entre 1'30" et 1'35". Et j'ai bien tenu, les faisant en 1'31" en moyenne. Sauf le dernier, pendant lequel j'ai essayé de suivre le premier groupe tournant en 1'20". Résultat des courses, j'ai tenu 250m et l'ai fini en 1'27".

Jeudi :
Je suis sorti avec les traileurs, pour une très bonne sortie ! Les cuisses s'en souviennent... On a fait des tours de montées-descentes sur les pentes le long de la voie ferré, dans la forêt de Bois d'Arcy. On a tourné 1H12, pour entre 10 et 11 kilomètres. Les deux dernières montées ont été faites en marchant, c'est pour dire...

Vendredi :
Retour au parc des Sceaux, avec les collègues ! Plus tranquille et plus court, quasi 9 kilomètres en 51min. Du 5'46" au kilo, bien pour se retaper après la sortie du jeudi.

Dimanche :
Rendez-vous devant la Poste avec les Fontenaisiens de la Rumba à 8H30. Dès les premières foulées, je ne me sens pas dedans, alors que je veux me faire une sortie de 3H ! Les jambes sont lourdes, les chevilles raides. Je me sens fatigué, pas dans mon assiette. On part, direction la forêt de Bois d'Arcy pour passer à la barrière à 9H et voir si d'autres personnes sont motivées pour courir. C'est le cas, et nous partons donc à 6-7, direction "le rocher". Arriver là, les Fontenaisiens font demi tour, ils ont couru les 10km du Challenge C. Lagoutte hier. Avec Hubert, Val et Nico, nous partons vers le château de Plaisir. Je suis toujours pas dans mon assiette, je me suis même décidé à raccourcir à 2H... Le temps est mitigé, mais pas de pluie, c'est toujours ça de pris... Après un peu plus d'une heure, je me "libère" un peu. Les jambes sont toujours dures, mais je tiens mieux le rythme (toujours pas très élevé il est vrai...). Nous sommes de retour à la barrière après 1H50 de course. Je me décidé à pousser jusqu'au stade de Saint Cyr ou Adrien, Pieral & Co sont en train de faire un "rugby". Je croise Daniel'O qui est sur le chemin du retour, après s'être "gavé" de cotes à la Minières !  Finalement, j'arrive au stade après 2H15, sous le soleil. Je discute 5 minutes, mais le jeu poursuit son court sur un rythme endiablé, alors, je décide de me rentrer avant d'être froid. J'arrive au pied de l'appart après 2H39 et 26 kilomètres. Dur dur, mais cool, je suis bien content d'avoir tenu comme ça.


Voilà ! Au final, une bien bonne semaine, même si, comme écrit juste au dessus, ce fut un peu dur ce matin ! Au final, ça doit être mon troisième plus gros kilométrage mensuel depuis que j'utilise le mon carnet, avec en plus un bon dénivelé pour me préparer au Cerf. Les deux semaines prochaines seront un peu plus cool, histoire de faire un peu de jus pour avaler ses 50Km...


Petite récap pour le mois d'avril :